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15/12/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 3 a trouvé cette critique utile.Par LorientaleUn jeu de rôle en ligne multijoueur intéressant où rien n'est joué d'avance. Le jeu est ce que les joueurs en font. Le monde de la renaissance a beaucoup de défauts mais c'est la vie de ce monde où se côtoient gueux, soldats, commerçants, brigands, bourgeois, membres du clergé et nobles. On peut varier les plaisirs et le rôle play ainsi que les plateaux de je.? En France, en Irlande ou dans les territoires du St empire germanique.
Le joueur peut évoluer au niveau social de différentes manières. Soit par stratégie, soit par relations, magouilles, soit par son investissement qui doit cependant être reconnu par ceux qui ont déjà le pouvoir. Des combats, des guerres, de la diplomatie, de la politique, et même des voyages à cheval ou en bateau à travers le monde sont possibles... Mais attention aux pirates, aux guerres navales. Chaque personnage peut choisir d'avoir un ou deux champs, une échoppe ou rien du tout en restant vagabond. Les personnages vieillissent se renforcent au niveau intelligence, charisme, force... Il a également des vertus ou des péchés, chacun lui octroyant des bonus ou malus.
Le rôle play se fait sur forums. A côté de ces forums, on a le jeu in-game qui permet de faire agir son personnage. Il peut ainsi travailler, aller à l'église, se battre en lice, boire en taverne et y rencontrer d'autres personnages avec qui il peut dialoguer... ce jeu fourmille de plein de possibilités de jeu et vous pouvez avoir plusieurs personnages si vous les déclarez bien sûr ! Je ne puis que vous le recommander et si votre personnage arrive dans ce monde virtuel de la renaissance, peut-être réussirez-vous à en faire un roi ou un empereur ?1 personne a trouvé cette critique utile. -
15/12/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.0 personne sur 2 a trouvé cette critique utile.Par HDBX33L'avantage des Royaumes Renaissants que je connais depuis 2007, c'est de pouvoir y consacrer le temps que l'on veut. A minima faire vivre son personnage, le faire participer à des quêtes, lui faire gérer ses biens, s'impliquer dans des compagnies... et si vous avez envie ou plus de temps, le faire participer à la vie de sa ville, devenir conseiller ou Maire, ou encore devenir Duc/Comte, Capitaine, Chevalier, Juge, Curé, Brigand ou Pirate... et même Roy !
Depuis plusieurs années, les nouveautés apparaissent, rendant le jeu de nouveau attractif et intéressant...
J'apprécie l'équilibre entre les actions quotidiennes à faire (manger/travailler) , plus ou moins complexe suivant ce que vous voulez faire de votre personnage, et le Role Play qui peut être vraiment intéressant si vous trouvez les bons joueurs, car l'interaction est vraiment le socle de cette partie. Cet équilibre permet vraiment de s'impliquer au niveau que l'on veut, le temps que l'on veut.
De belles rencontres, un beau graphisme, franchement, j'adore ce jeu !0 personne a trouvé cette critique utile. -
15/12/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 3 a trouvé cette critique utile.Par Lescar d'AristeLes Royaumes Renaissants - ou si vous préférez Renaissance Kingdom - m'accompagnent depuis une douzaine d'années. Douze ans, c'est énorme me direz-vous. En suis-je addict pour autant ? Juste comme il faut... sans excès ! Parce que c'est ça le secret des RR : on peut y passer, s'y installer un temps, y trouver son compte ou s'y investir pleinement. A chacun selon son envie et le temps qu'il souhaite y consacrer.
C'est vrai qu'en 12 ans, les choses ont évolué et que pour certains, elles ne l'ont pas fait assez vite. Ils se sont lassés. Moi pas.
J'y suis venu par curiosité, j'y suis resté par plaisir et j'y suis encore aujourd'hui pour ces raisons. Sans complexe. Je me connecte souvent pour quelques minutes, j'y passe parfois plusieurs heures... Il y a toujours quelque chose à faire, à dire, à vivre dans les Royaumes.
Au tout début, son slogan m'avait plu : « Le Moyen-âge tranquille » . Tout un programme ! Pourtant son ancienne interface n'était pas terrible. Mais c'était la promesse d'une uchronie comme je les aime, une période où l'Histoire reste encore à écrire. Pour qui aime écrire bien sûr. Moi je n'avais pas envie de casser du gros méchant et je n'étais pas fasciné non plus par les élevages de poneys. Mais j'en connais qui aimaient beaucoup ça et qui sont eux aussi tombés sous le charme.
On peut aussi faire ça dans les RR... Être paysan, artisan, vagabond, soldat et même prêtre, on choisit son destin et on le vit à fond avec ou contre les autres. Car derrière les personnages, il y a des joueurs et pas des algorithmes.
Et ça fait toute la différence !1 personne a trouvé cette critique utile. -
15/12/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.0 personne sur 2 a trouvé cette critique utile.Par alicinaJe joue à ce jeu depuis 2012 approximativement. Déjà, je peux attester de sa superbe évolution, ne serait-ce déjà qu'au niveau des graphismes. Le jeu est rendu de plus en plus réel et accessible pour un maximum de joueurs. Une application mobile est même en cours de développement, ça me laisse saliver à l'idée de son aboutissement.
Ce jeu peut correspondre à beaucoup de personnes appréciant avant tout le RP. Le personnage peut évoluer dans plusieurs directions possibles ! Les différentes voies sont à choisir et ne restent pas irréversibles. En plus de ça, si il n'y a pas de volonté de s'engager auprès d'une communauté, tout un panel de possibilités est à disposition !
Qu'on aime écrire en prévoyant les actions ou agir en toute spontanéité, il y en a pour tous les goûts.
Plusieurs petits points pourraient être améliorés, évidemment, mais comme tout jeu. Celui-ci a su évoluer, s'adapter à la technologie et à notre époque sans rester dans son carcan. C'est un avantage à ne pas négliger. Je joue à ce jeu depuis huit ans, et je n'en suis pas lassée. S'il m'arrive de faire des pauses, c'est toujours pour revenir.0 personne a trouvé cette critique utile. -
15/12/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.0 personne sur 3 a trouvé cette critique utile.Par cricrilUn jeu parfait à mon sens.
Y venir chaque jour, y découvrir de nouvelles possibilités, progresser pas à pas, tout est bon pour moi.
Rencontrer d'autres joueurs, ne pas se contenter de "combattre" et "tuer" les autres, voilà qui est bien plus intéressant que la plupart des jeux en ligne.
On part de rien, et petit à petit on peut devenir ROI du Royaume.
On se choisit un métier, on achète champs ou échoppes, on peut changer de ville, voyager, naviguer.
On se marie, ou non, on a des enfants, ou non, On prend des responsabilités, ou non. Presque tout est possible comme dans la vraie vie.
Le temps se passe au Moyen âge, et les bandits de grand chemin y sont nombreux, les querelles de ville à ville ou de province à province sont le lot journalier, cependant la bonne organisation obtenue avec ses concitoyens permet de gérer au mieux les intérêts des villageois.
Et surtout ne pas se prendre la tête et rester conscient que l'on est dans un jeu.
Bref, si depuis 2006 je n'ai pas arrêté c'est vraiment que j'apprécie ce jeu extraordinaire.
Cricril de Changé (pour ceux qui me connaisse)0 personne a trouvé cette critique utile. -
24/08/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.Par Ideo.contactIdeo : Les Domaines Oubliés se déroule dans un univers d'heroic fantasy où coexistent cinq nations aux coutumes et traditions propres.
Le jeu existe depuis plus de 16 ans. Il a subi de nombreuses évolutions toutes impulsées par les joueurs eux-même. Le caractère associatif du jeu permet une liberté qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, ainsi que l'ambiance très particulière d'une communauté où tous se sentent concernés par le plaisir de jeu des autres joueurs. Car un joueur qui s'amuse, c'est un joueur qui propose du Rôle Play. Et c'est pour cette raison que nous jouons tous à Ideo.
Le processus de création du personnage est exigeant et contrôlé par les maîtres du jeu, mais, une fois celui-ci validé, le personnage est maître de son destin, avec pour seules limites le respect de l'univers et des autres joueurs. Souhaitez-vous devenir un puissant seigneur de la guerre ? Un archimage ? Ou préférez-vous le destin simple d'un commerçant ou d'un ménestrel ?
Certains personnages finissent par diriger des nations. D'autres vivent une vie d'aventure en dehors des règles et des sentiers battus. Tous parviennent à trouver leur place au sein d'Ideo. -
21/08/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.Par
bosco
Point fort de Okord, le côté RP (Role Play / Jeu de Rôle) si on souhaite s'en donner les moyens sur les différents tchat et le forum. Le gameplay est facile à prendre en main grâce à un tutoriel très simple d'utilisation.
La communauté est très présente, vous serez submergé de Dames et Seigneurs souhaitant vous aider à votre démarrage. Bien sûr, beaucoup avec une petite arrière pensée : faire de vous un vassal. Rien n'est gratuit dans ce bas monde. Mais si vous trouvez une Suzeraine ou un Suzerain digne de ce nom, vous progresserez du côté du RP. Les différentes factions font vivre la salle du trône, ainsi que les trois religions principale. Libre à vous de créer votre culte mineur, votre faction, de jouer seul et de monter sur le trône. Contrairement à ce qui est dit, on peut monter dans le classement. Alors, cela demande du temps, de l'énergie, de la diplomatie et la patience. Alors si vous aimez la stratégie, le RP, le moyen-âge, foncez.
Ah, j'oubliais, c'est aussi un jeu 100 % indépendant et cela change dans ce monde infesté de boîtes plus ou moins sérieuses qui se lancent dans la création de jeux sur mobile.
PS : les dernières mises à jour ont rendu le jeu "smartphone/tablette friendly".3 personnes ont trouvé cette critique utile. -
13/08/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.Par AokairuOkord est un jeu médiéval assez complet, mais aussi assez lent.
Vous commencerez en tant que Chevalier jusqu'à devenir Roi (ce qui n'est pas impossible en quelques mois de jeu) , un système de puissance vous permet de n'attaquer et de ne vous faire attaquer (après votre protection débutant de 15j) que par des joueurs de votre niveau - vous pouvez être Marquis mais vous ne pourrez attaquer que des joueurs qui se situent en bas du tableau. Cela permet, contrairement à certains jeux, de ne pas vous faire attaquer par un joueur très puissant ou l'inverse.
En parlant des attaques, vous pourrez combattre les PNJ en instantané, comme un peu le style Goodgame Empire (tu envoies tes troupes et tu attends le rapport) mais vous pourrez aussi combattre des Joueurs en combat Tour par Tour, vous combattrez sur une carte en essayant d'appliquer une stratégie contre un joueur qui réfléchit comme vous, à prévoir vos intentions.
Pour cela, vous avez plusieurs unités qui sont toutes équilibrées. Vous pourrez ainsi avoir des archers, fantassins, cavaliers et j'en passe. Donc vous pourrez facilement combattre un joueur qui n'a pas les mêmes troupes que vous. Il n'y a pas de système d'expérience (vos troupes sont aussi puissante qu'un vieux joueurs) .
Ce jeu mêle stratégie/gestion et diplomatie, vous pourrez vous impliquez dans le système RP du jeu et donc avoir des discussions avec un Roi dans son conseil privé ou être dans une tentative de coup d'état.
Tous les styles de jeu sont disponibles comme Guerrier/Diplomate et même commerçant.
J'espère vous revoir rapidement sur Okord !3 personnes ont trouvé cette critique utile. -
23/07/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.10/10
SmiteLe jeu de ma vie
Par AlbrolkeJe joue à SMITE depuis sept ans, tous les jours ou presque, et les weekends de 10h à 23h. Je peux affirmer que c'est le jeu de ma vie sans aucun doute, j'ai joué à plein de MOBA, LoL, Dota2, Arena of Valor, etc., aucun d'eux ne m'a donné les sensations de Smite. Le jeu est excellent et bizarrement décrié, je vois beaucoup de gens le critiquer sans y avoir même joué une heure, ce qui me déçoit car le jeu mérite vraiment mieux que des préjugés.
Le skill cap est élevé, tout comme un autre MOBA, la connaissance du jeu est primordial, et la vision de jeu tout aussi importante que sur les autres Moba. Les personnages sont classes, jouer des dieux quand même... Les skins quant à eux, à part certains vieux, sont excellents et font rougir ma CB, on ne va pas se le cacher.
Je le conseille à tous mes amis et pour la plupart, ils finissent comme moi, à y jouer nuit et jour sans pause. Rien que ce mois (celui où j'écris ce message) , j'en ai ramené trois, et avec deux d'entre eux, on y joue ensemble h24, je ne pourrai que conseiller le jeu qui pour moi mérite autant que LoL ou Dota. -
30/06/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.Voici un jeu d'horreur qui, s'il s'inspire de l'oeuvre Blair Witch, emprunte également à Alan Wake ou encore à Inception, pour un résultat des plus mitigés.
Le jeu ne perd pas de temps en tergiversations quelconque, et nous plonge directement dans le vif du sujet. Une forêt entourée de légendes inquiétantes se dresse devant nous, et en son sein se trouve vraisemblablement un enfant porté disparu. Un cadre peu rassurant pour débuter notre enquête. D'autant plus inquiétant que ce labyrinthe vivant profite d'un réalisme saisissant, et la quiétude apparente du lieu se transforme vite en silence assourdissant dès lors qu'on s'y attarde un peu trop longtemps.
Heureusement pour notre personnage (et nous-même) , nous ne sommes pas seul dans cette aventure. Notre fidèle compagnon nous accompagne et fait partie à part entière du gameplay, tantôt pour effectuer des recherches, tantôt pour nous prévenir du danger. Et alors que dans les premiers instants la présence de notre chien nous apparaît donc comme rassurante et nécessaire, on s'aperçoit vite que le rôle premier de Bullet est de servir de bouée de sauvetage. Au fil de nos recherches, et à mesure que l'on s'avance dans une forêt de plus en plus sombre, le matériau de base disparaît pour nous offrir une introspection psychologique de notre personnage, au passé sombre et torturé. Et c'est dans ces moments-là que Bullet revêt toute son importance : permettre à notre personnage de se raccrocher aux branches de la réalité afin de ne pas sombrer dans la folie.
Si l'idée est bonne, la gestion de notre compagnon s'avère un peu archaïque au regard de ce qui se fait aujourd'hui. Pire peut-être, le bestiaire de monstres déployé est par moment incompréhensible (un tas de feuille démoniaque, vraiment ? ) . La proposition de gameplay s'accompagne d'énigmes à résoudre grâce à notre caméscope vidéo, ainsi que d'objets à faire trouver par Bullet et son flair hors-pair. A ceci près que ceux-là viennent bien moins varier le gameplay qu'approfondir le background du personnage -- même s'il est malheureux de devoir chercher des objets cachés pour l'approfondir.
In fine, les trois premières heures d'enquête oscillent entre le convenu et l'ennuyant, malgré quelques jumpscares bienvenues. Heureusement, la dernière heure se déroulant dans une maison sordide se révèle véritablement angoissante. Au travers d'un dédale incompréhensible, avec des changements de décor désorientant, des scripts surprenants, et des murmures effrayants, la visite de cette maison offre un gameplay angoissant et de nombreux sursauts. Pour s'échapper de celle-ci, il faudra faire tomber les murs et les barrières psychologiques du passé de notre personnage ; déterrer ce qui était jusqu'alors enfoui au risque de sombrer dans la folie.Publié le 30/06/2020 12:42, modifié le 30/06/2020 12:591 personne a trouvé cette critique utile. -
02/06/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 4 a trouvé cette critique utile.Par Elrrith NagasdarAvant-propos.
J'ai eu le plaisir de pouvoir jouer à Landes Eternelles à des époques différentes, avec des implications plus ou moins importantes et des attentes plus ou moins fortes. J'estime donc être en droit de pouvoir m'exprimer objectivement sur un jeu que j'apprécie par certains côtés malgré des points plus critiquables.
Le premier élément à constater en lisant toutes les critiques, c'est leur binarité (les notes données en sont un excellent reflet) . Dans une précédente critique, Phedre constate qu'il est impossible de rester indifférent à Landes Eternelles, ce qui est l'essence même du jeu. Je vais donc essayer d'offrir une critique la plus objective possible, en ciblant les éléments tant positifs que négatifs afin d'offrir une vision réaliste.
I - Le GamePlay (GP)
Très diversifié, le GP est plaisant à utiliser.
Débutons par l'élément central de tout jeu, son GamePlay (GP) . Sans trop rentrer dans les détails, il est très riche. Les personnages peuvent se décliner selon plusieurs axes, métiers, compétences. Il existe une grande variété d'objets à fabriquer, ce qui fait que chacun peut apporter une pierre à la conception d'éléments plus complexes. De fait, la pyramide des compétences est globalement bien équilibrée.
Le combat, contre l'environnement ou les autres joueurs, reste l'élément central et est bien équilibré. Il demeure une part de "chain-clic" nécessaire à la progression mais la diversité des monstres, par exemple, rend l'exercice finalement assez plaisant. Des quêtes annexes, appelées équipées, permettent de relever quelques défis en équipe et contribuent à rompre la monotonie.
La philosophie de développement est également très appréciable. L'équipe de dév n'a jamais été aussi nombreuse, compétente et motivée. Les MàJ, plus ou moins importantes, s'enchaînent avec souvent comme fil conducteur, les propositions des joueurs. Un énorme plus pour un jeu 100 % bénévole.
A l'exception des graphismes vieillots, l'ensemble du GP est cohérent, agréable à jouer. La conception est bonne, le développement est de qualité. Bravo !
L'utilisation de personnages secondaires fausse tout le jeu et déstabilise l'économie virtuelle, une dérive "autorisée".
Impossible de pas mentionner les dérives de ce GP cependant. Sur Landes Eternelles, vous avez la possibilité de jouer 1 à 3 personnages de front. Il s'agit des "alts", dérivé de l'anglais "alternate character". La principale dérive et la plus dommageable est dans la sur-utilisation de ces alts, malgré des règles supposées contrôler leur utilisation.
Prenons un exemple simple. La récolte dans les Landes, permet avec une faible probabilité, d'obtenir des pierres rares. Si un même joueur contrôle 2 personnages, qui récoltent tous les 2 de front, il aura 2 fois plus de chance d'obtenir ces fameuses pierres rares. Si ce même joueur s'allie au sein d'une alliance, appelée Gilde, dont tous les joueurs contrôlent chacun une paire de personnage, les probabilités de récupérer ces objets rares explosent.
Les conséquences directes sont dévastatrices pour un environnement persistant (qui impliquent que les anciens sont déjà très avantagés par rapport aux nouveaux) ayant malheureusement peu de joueurs débutants. La sur-génération d'objets rares, concentrés dans les mains de groupes de joueurs, déstabilise profondément le marché. Ils se retrouvent à la tête de fortunes et peuvent donc acquérir tous les objets d'intérêts du jeu. Le monopole s'étend ensuite à tous les objets dérivés, puis finalement aux niveaux de compétences, créant un fossé énorme entre joueurs.
On observe alors des joueurs possédant plusieurs exemplaires d'armures ultimes, armes magiques, et autres objets rares, obtenus par l'utilisation abusive de personnages secondaires et d'échanges habiles pour contourner les règles.
II - Le Rôle-Play & l'Animation
Passionnant et prenant, le RP anime toujours les Landes
Pour tous les amateurs de RP, Landes Eternelles est une plateforme exceptionnelle pour pratiquer et s'investir dans le développement d'un personnage. Malgré des hauts et des bas, au gré de la présence des uns ou des autres, il tient encore la route. Il est tout à fait possible de vivre son personnage, dans un environnement complexe, tant politique que historique.
Une des choses les plus plaisantes, est sans doute l'immense liberté d'action que chacun peut avoir. Il y a une place pour chaque type de jeu, même si le combattant bourrin peut souvent prédominer. Soutenu et critiqué par une équipe d'Animation très active, il est possible pour un joueur lambda de devenir moteur d'action d'envergure. La communication est également très bonne entre les Animateurs et les joueurs, ce qui favorise de jolies actions.
Au gré des rencontres, vous pourrez croiser des bons, des vilains, des gentils-vilains et des vilains-gentils, des bourrins, des philosophes, des contemplatifs, des explorateurs... Bref. Un joyeux mélange de cultures qui rend chaque échange très plaisant !
Les limites floues entre Rôle-Play & Hors Rôle-Play sont très dommageables
De manière purement factuelle, la pratique du RP est difficile. Elle implique de laisser ses émotions au vestiaire et de se concentrer sur les réactions probables du personnage.
Plusieurs éléments viennent perturber ceci.
Comme mentionné plus haut, les alts sont un trouble majeur dans la qualité du RP. En effet, des infos transmises à un personnage peuvent être malheureusement utilisées par le personnage secondaire du même joueur. Les exemples sont légions. Sans mentionner également la concentration de "pouvoirs" entre les mains d'un seul joueur par la combinaison de plusieurs de ses personnages ... Les collusions sont très nombreuses.
La pratique du RP ne peut se faire en continue. Elle implique des pauses, des séances de HRP (pour aller passer des niveaux par exemple) . Certains en profitent donc pour jouer sur la zone du grise du "je fais du RP mais un peu quand je veux", sans tenir compte des conséquences induites.
A l'instar des jeux RP que l'on peut faire autour d'un plateau avec des amis, des belles amitiés et inimitiés peuvent apparaître à travers les échanges entre personnages. Une petite incompréhension, une dispute, un affrontement qui dérive sur des terres plus fertiles à l'exagération et qui se conclue par des menaces physiques, du chantage ou autre doxing...
Finalement, je regrette qu'il n'existe pas une dimension "éducative" au RP par l'Animation. Le RP se joue mais s'apprend également.
III - Gestion courante & Modération
De nombreux modérateurs veillent au grain ...
Un des points positifs est la réactivité de l'équipe de modération, nombreuse et plutôt juste dans ses actions, privilégiant toujours le dialogue plutôt que la sanction brute. Appréciable dans ce monde actuel de trolls divers.
... mais qui se lient d'amitié avec certains joueurs.
Et ces derniers en profitent pour se vanter allègrement de prendre l'apéro chez la modératrice ou de profiter de sa piscine... Le trouble est donc jeté et les sanctions suivantes (ou plutôt non-sanctions) sont alors critiquées.
Dommageable pour l'ambiance de la communauté et la crédibilité.
IV - Conclusion
Landes Eternelles est un jeu plaisant à jouer, qui nous occupe depuis de nombreuses années. Il attise les passions, suscite des colères, bref, il fait vivre ! Comme toujours, je conclurai par une invitation à vous faire un avis personnel en venant l'essayer. Le plus difficile sera de passer la première heure de jeu, qui peut s'avérer un brin compliquée et rebutante. Choisissez donc une heure de grande affluence ou inscrivez-vous sur le forum auparavant. Avec un bon guide (et la communauté est remplie de joueurs aidant) , les premiers pas seront plus agréables !1 personne a trouvé cette critique utile. -
01/06/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.5 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.Par Phedre.J'ai découvert Landes Eternelles exactement comme ça, sur JOL. J'ai dû lire une critique, comme tu lis la mienne en ce moment. C'était il y a un paquet d'années. Comme de nombreux joueurs, Landes Eternelles a accompagné une bonne partie de ma vie. Par intermittence, certes, mais jamais à la légère.
Au-delà des différents aspects gameplay, c'est de l'âme de ce jeu dont j'ai envie de te parler. C'est peut-être de cette manière seulement qu'on peut appréhender Landes Eternelles. Il faut que tu imagines un village. Une communauté assez réduite où tout le monde se connaît. Un village avec son lot d'amitiés et d'inimitiés, avec des parcours différents, des envies différentes. Un village auquel on s'attache, une communauté plurielle, où chacun imprime sa couleur personnelle. Des caractères forts, des individualités prononcées, ce qui ne masque jamais le sens de l'entraide et même souvent de la bienveillance. Dans ce village, certains vont incarner un rôle et écrire collectivement la suite de l'histoire, d'autres feront progresser les compétences de leur personnage et joueront un individuel ou en équipe.
Le gameplay est sobre, ramassé à l'essentiel. On ne se noie pas dans les informations et il est facile de s'y repérer. C'est peut-être ce que j'aime, finalement. Que les choses soient simples tout en restant complexes en même temps. Une diversité dans le choix des métiers, des techniques de combat, des lieux à découvrir, des secrets à déchiffrer, des objectifs sans cesse renouvelés, des missions quotidiennes, de nombreuses manières de jouer en coopération ou les uns contre les autres.
Le roleplay est l'aspect de Landes Eternelles qui me maintient le plus ici. Je connaissais le roleplay de très loin avant de télécharger Landes Eternelles. Jouer un ou plusieurs rôles, comme au théâtre ou au cinéma, est un plaisir fou. Une évasion. J'ai fini par pousser le vice de l'écriture sur des forums roleplay consacrés à d'autres univers. Si tu es familier de ces jeux de rôle, tu auras la possibilité de jouer ton avatar autant sur le forum, y prendre le temps d'écrire, ou bien apprécier de pouvoir l'incarner en temps réel, directement en jeu. C'est vraiment le gros plus, je trouve, cette possibilité de basculer d'un mode de narration à un autre. Je l'ai difficilement trouvé ailleurs.
Tu l'auras compris, tu te trouves dans un univers extrêmement riche, en évolution permanente depuis sa création (2004 ! ) . Tu seras amené à entrer dans la peau d'un personnage et à le faire évoluer. Il pourra être jeune ou pauvre, intelligent ou stupide, caractériel ou facile, malhonnête ou intègre, insensé ou réfléchi. Il sera elfe, nain, humain, entrera en relation avec d'autres joueurs, rebâtira des cités, construira des alliances, déclarera des guerres. Il s'enrichira honnêtement ou non, pourra diriger son peuple ou sa guilde, placera ses pions sur l'échiquier. Quelle que soit l'orientation que tu lui donneras, elle pourra avoir un impact sur l'environnement et marquer l'histoire.
Il faut que tu comprennes que le développement de ce jeu tourne autour des contributions des joueurs. Ce sont eux qui permettent son évolution constante. Autant sur son histoire, que sur le développement gameplay. Tu es encouragé à donner ton avis, proposer une idée, des corrections, parfois même à travailler seul ou en équipe sur un projet qui va être la base d'une des mises à jour quasi mensuelles en ce moment.
On est sur du "fait-maison". Landes Eternelles est porté par une équipe de bénévoles motivés qui ont finit par rendre ce jeu beaucoup plus attractif sur le plan gameplay que ne l'est Eternal Lands, version originale sur laquelle il a été conçu. Ce MMORPG international aux formules payantes comptabilise pourtant bien plus de joueurs actifs. Ce qui me frappe le plus, c'est de voir à quel point ce village que tu crois connaître, se trouve changé à mesure de tes visites. Comme un enfant qui grandit et que tu redécouvres à chaque fois. Il y a eu des hauts et des bas, des périodes de crise où des choix ont dû être pris pour changer la direction du jeu. Au fond, ce qui est à retenir, c'est l'agilité et la passion que manifeste cette communauté pour continuer à vivre une aventure qui a commencé il y a plus de 15 ans. Une durée de vie rare pour un MMORPG, exceptionnelle pour un jeu gratuit.
Je lis les autres critiques. Il y en a des très bonnes, probablement écrites par des joueurs convaincus. Il y en a des très mauvaises, probablement écrites par des joueurs sanctionnés. Mais au-delà de la part d'objectivité et de subjectivité que témoignent chacune d'elle, il y a peut-être un point commun qui les relient toutes. Aucun de ces joueurs, qu'ils soient enthousiasmés ou déçus, cyniques ou passionnés, n'est resté indifférent à ce jeu. Landes Eternelles canalise toute sorte d'émotions contraires, et il est bien rare qu'on s'en éloigne totalement. Nous avons tous un attachement particulier à ce jeu. Il est intraduisible. Il ne peut se comprendre ni par ces graphismes d'une autre époque, ni par la richesse de son environnement rôle play. Il y a comme un supplément d'âme qui nous relie tous. Et c'est peut-être ça finalement, qui rassemble cette communauté de joueurs si hétéroclite et disparate.5 personnes ont trouvé cette critique utile. -
25/05/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 6 a trouvé cette critique utile.Par ChoukarLe titre de la critique dit tout.
Je suis joueur depuis quelques quelques mois déjà (merci le confinement pour la découverte) , je connais donc plutôt bien le jeu. Ce jeu possède, malgré son âge avancé, un grand potentiel. Les outils mis à disposition sont particulièrement adaptés à en faire un grand jeu de Rôle en ligne. Le background est soigné, extrêmement complet, on sent l'imagination de dizaines de joueurs qui ont réfléchi pour donner au monde une âme et une saveur unique. Même si le graphisme est complètement moisi, fade, et polygonique, le principe est très attirant, et on se prend vite au jeu (ce qui est d'ailleurs la raison pour laquelle 15 ans après sa sortie, il y a encore quelques joueurs) .
Première désillusion : le côté Jeu de Rôle, censé être un "argument marketing" pour venir jouer
Sur le papier, le RolePlay et le Gameplay sonnent bien ! L'occasion pour toi de te prendre à ce loisir magnifique qu'est le RolePlay et d'incarner ton personnage. En pratique, le RP est extrêmement élitiste, les animations cousuent de fil blanc, les joueurs pratiquant vraiment sont au nombre stratosphérique de... 5, et les MJ (maître du jeu, donc la Très Sainte Equipe) ne laissent quasiment aucune place à l'imprévu, se marchent dessus, et rappellent sans arrêt les événements passés au lieu d'aller de l'avant et de construire de la nouveauté... une belle équipe de bras cassé.
Deuxième désillusion : la communauté
Ici, c'est facile. Le jeu est gangrené par une population de joueurs fous. Harcèlement, insultes, foire d'empoigne... L'équipe de modération est complètement partiale, et laisse passer des événements aberrants (fun fact : Des joueurs ont cassé le jeu il y'a quelques années, et on ainsi dupliqué des milliers d'items. Cette triche, qui vaudrait une exclusion définitive des auteurs dans n'importe quelle société sensée, ne leur a rien coûté du tout. Toujours là, les petits rigolos paradent à droite à gauche, détruisent une économie de jeu déjà fragile à cause du faible nombre de joueurs, et sont intouchables) . Et de l'autre côté, cette même équipe de modération inflige des sanctions démentielles pour des toutes petites incartades, et donc par conséquent n'a strictement aucune crédibilité. (autre fun fact : des joueurs harcèlent d'autres joueurs, et plutôt que de se faire bannir comme dans toute société sensée, ils sont mis sur la touche pendant quelques semaines seulement. Alors que ces insultes durent depuis des mois, peut être même des années) . L'ambiance est nulle.
Troisième désillusion : Le Gameplay en lui même
Du fait de la triche omniprésente et du faible nombre de joueurs, l'économie du jeu est complètement déséquilibrée. Les objets cheatées sont légions dans les entrepôts des joueurs. Impossible pour le nouveau joueur de se faire une place sans être au chômage et jouer 15 heures par jour. Ce qui est impossible vu la qualité du jeu. Ou alors il faut être fou ! Ce qui explique le nombre de joueurs avec des prédispositions pour la folie ! Il y'a quand même des nouveautés assez plaisantes, mais qui deviennent vite inutiles.
Le jeu n'a AUCUNE difficulté, il est juste chronophage. Un autre joueur l'a parfaitement résumé dans une précédente critique, qui est (malheureusement) toujours d'actualité.
La faucille tout d'abord.
Le jeu vous place ici dans la position d'un honnête moujik arrachant sa subsistance à la terre de la mère patrie. Commencez d'abord par ramasser des légumes (les fameux rutabagas) , jusqu'à devenir suffisamment fort pour travailler dans les mines de charbon. Le principal avantage de cette voie est que l'on peut récolter ou miner tout en étant afk, ce qui permet de faire des choses réellement utiles simultanément, comme, par exemple, jouer à Candy Crush. Le marteau maintenant. Découvrez ici les joies et les bienfaits de la révolution industrielle. Dans une approche tayloriste, prenez part à une chaîne de montage en assemblant des quantités toujours plus grandes du même objet, lequel sera ensuite utilisé afin de créer un autre objet, puis un autre et encore un autre, jusqu'au produit fini... Que vous n'aurez probablement pas les moyens de vous payer, à moins d'être un authentique stakhanoviste du clic (le jeu en est rempli) .
Tout est dit ici, mais le répéter ne fait de mal.
On pourrait continuer encore longtemps, mais la critique serait trop longue.
Si je peux vous donner un conseil, à vous qui me lisez : FUYEZ ! Passez votre chemin, et ne jetez pas un regard en arrière. Sauf si vous avez beaucoup de temps à perdre... Ce qui convient en période de confinement !Publié le 25/05/2020 21:36, modifié le 25/05/2020 22:481 personne a trouvé cette critique utile. -
11/05/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.Path of Exile est un jeu très technique avec un nombre incroyable de possibilités, peut-être le jeu qui pourrait être tout simplement incroyable en termes de richesses possibles de gameplay.
Et pourtant, tout pêche par orgueil :
* avec une gestion du lag et du framerate très très punitif.
* des patchs et des upgrades qui cassent complètement la plupart des builds longuement réfléchis.
* des objets indispensables pour le HL sinon tu passes des mois pour leveler voire des années sans pouvoir atteindre le niveau max car à chaque mort tu perds beaucoup d'xp durement gagnés.
* aucun soutien technique ni des gamemaster, ni de personne d'ailleurs.
* aucune souplesse ou si peu pour respec ton perso, il faut farmer chaque point en espérant ne pas se tromper, ce qui oblige tout le monde à aller sur les forums et les sites spé pour copier les builds des spécialistes et encore si tu trouves par exemple un objet qui serait utile mais en changeant un peu trop ton perso, c'est plus rapide d'en créer un nouveau...
* un manque de transparence de l'utilisation de pas mal de choses, même avec les sites et forums en place il y a pas mal de flous et c'est voulu. Dommage, pour tester certaines combos quand on ne sait pas si cela fonctionne ou non et qu'on a basé le perso là-dessus.
* C'est un jeu d'Elite pour les Elites, les autres, passez votre chemin car c'est eux les meilleurs et pas vous, du coup bye bye après avoir beaucoup insisté pourtant...
J'attends d'un jeu qu'on s'y amuse et qu'on puisse réfléchir et élaborer des tactiques, des techniques patiemment élaborées certes, là je ne m'y retrouve plus, passé le niveau 90 c'est plus une sinécure qu'autre chose. -
26/04/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.Tout d'abord, il convient d'expliquer que je suis tombé sur Subnautica par hasard et que je ne suis pas très fan des jeux de survie, lesquels m'ont presque toujours déçu, voire dégoûté par leur manque de finition ou d'intérêt passé les premières heures. J'ai eu le jeu gratuitement (Epic Store) et il est resté un long moment dans ma bibliothèque sans que je ne m'y intéresse. Et puis un jour, je l'ai lancé et ce fut une révélation : Subnautica est une pépite.
Sur le papier :
- un énième jeu d'explo/survie à la gomme en FPS
- des fonds marins plutôt jolis, ça brille
- du building plutôt complet
- de la SF, c'est la mode
Jeu en main :
- c'est scénarisé. Ça peut paraître incroyable, mais vu ce qu'on trouve dans la même catégorie, il me paraît bon de l'annoncer dès le début. On a un vrai début et une vraie fin, pas une vague alpha sortie à l'arrache (même si le jeu l'était au début) .
- on est constamment seul, il n'y a donc aucun dialogue à proprement parler. Les seules voix qu'on entendra seront celle de l'IA et les enregistrements trouvés sur place.
- le jeu vous lâche totalement dans la nature en apparence, mais il y a en fait toujours un moyen de progresser, à condition de lire les documents, de s'intéresser à l'histoire, d'être attentif et perspicace. Ici le lore n'est pas en option.
- le jeu est beau. Ce n'est pas une question de qualité des graphismes (et paie ton cliping de la mort) mais c'est réellement enchanteur, puis angoissant, puis beau, puis effrayant qu'on en redemande. Et on en ré-obtient.
- l'ambiance n'est pas trop oppressante, mais vous mouillerez quand même votre culotte par moments, notamment en affrontant les nouveaux environnements ou en faisant une (très) mauvaise rencontre. La proie, c'est vous.
Subnautica a ceci de particulier qu'il ne narre pas son scénario comme on le fait d'habitude. Ici, pas de PNJ qui vous explique quoi faire ni de cinématiques passée la première (qui ne révèle pas grand-chose d'ailleurs) . Si l'IA vous donnera quelques indications sur ce qu'il convient de faire et quelques points de repère au début, c'est au joueur de trouver certaines astuces, d'expérimenter et de lire les informations qu'il obtient. En fait, c'est la première fois que je me suis senti aussi investi dans la documentation du jeu, parce qu'elle cache les informations permettant d'avancer, pas juste des bonus "histoire de".
En parlant de l'IA, votre seule compagne d'aventure est une belle saleté. L'humour dont elle fait preuve m'a plusieurs fois fait sourire. C'est simple, mais bien placé et presque toujours fait l'air de rien. La solitude de l'avatar et la sempiternelle vue FPS peuvent paraître lourdes, mais elles participent à l'immersion. Vous êtes seuls face à un monde entier, seulement "soutenu" par une IA sadique qui s'intéressera plus aux données et au matériel qu'à celui qui les utilise. Bonne chance.
Lorsqu'on sort pour la première fois de la capsule de sauvetage, on est littéralement entouré par l'inconnu et la peur des profondeurs. Ici, pas de plan qui se dessine, pas de brouillard de guerre qui s'évapore, juste votre mémoire de joueur et quelques "points" de repérages qui pourront être complétés par vos soins en déposant des balises qu'il faudra fabriquer vous-même. L'immense vaisseau échoué est votre seul point de repère en surface et, sans la boussole, il sera votre unique moyen de savoir dans quelle direction vous allez au tout début. Tout déplacement est potentiellement dangereux, surtout durant les premières heures ce qui renforce l'appréhension des sorties. Le jeu vous le confirmera à votre première rencontre avec un titan.
Autre particularité : les armes. Elles brillent par leur absence au début et on se rend vite compte que s'il est possible d'en fabriquer quelques unes, ce sont plus des outils que de véritables moyens d'anéantir la faune locale. Durant toute votre progression, la fuite et la discrétion resteront vos alliés les plus précieux. D'ailleurs, certains ennemis sont virtuellement invulnérables, voire inarrêtables même avec l'arme conçue pour, tellement ils sont massifs. Et puisqu'on en parle de ces "ennemis", ce ne sont au final que des animaux. Rien de plus, rien de moins. Ne vous attendez pas à combattre une IA retorse ou à des stratégies, il s'agit juste de ne pas se faire dévorer avec les faibles moyens à votre disposition. Ce changement est plutôt le bienvenu. Même à la fin, le danger vous guettera en permanence, au détour d'un prédateur qui arrive dans votre dos ou d'un grognement qui annonce que vous êtes dans la mouise. Et c'est bien.
L'équipement en lui-même se débloque avec le scénario, vos découvertes et l'exploration. Oui, il faudra beaucoup explorer pour tout trouver, beaucoup lire pour comprendre le fonctionnement du jeu. Il ne vous prend pas par la main et à plusieurs reprises, vous ne pourrez avancer sans une amélioration ou un outil spécifique. À vous de trouver comment faire, c'est une bonne partie du plaisir.
Les véhicules sont salvateurs et tous nécessaires à la progression, même si on peut tarder à le découvrir. Le premier sous-marin va vous changer la vie et modifier votre façon d'envisager votre environnement. L'exosquelette... eh bien disons que je vous conseille de suivre les recommandations de l'IA la première fois que vous montez dedans, sinon vous pourriez vous retrouver à hurler devant votre écran, accroché au dos d'un prédateur qui file à tout allure tandis que vous l'éperonnez à coups de foreuse (c'est mal, je sais) . Pour finir, le Cyclops a été une belle surprise. Le véhicule est si grand qu'on peut y construire la plupart des éléments d'une base (j'avais une serre, un lit, des armoires dans tous les sens) . La première visite de ce géant des mers a été un choc quand j'ai réalisé que j'allais devoir manoeuvrer un énorme paquebot submersible à travers les fonds marins à la première personne (aidé de caméras) . Du son des moteurs jusqu'à la voix de l'IA de bord, tout est fait pour exprimer l'énormité et la virilité de la machine. Pourtant, comme les autres véhicules, il est dépourvu d'armes et c'est en jouant de ruse, de vitesse et de discrétion qu'il faudra éviter d'attirer l'attention de monstres plus gros que lui.
Le craft est central mais pas lourdingue. Il s'insère très progressivement dans les avancées scénaristiques et je n'ai jamais ressenti l'impression de perdre mon temps à faire des recherches ou à devoir ramener 25 espèces de champignons pour vérifier s'ils sont utilisables en les mélangeant à 90 autres trucs. Ce qui n'est pas proposé, vous ne pouvez pas le faire, point-barre. Chaque nouvelle forme de vie, chaque nouvel élément est scannable et l'IA vous dit si c'est utilisable via la base de données. Charge à vous d'être attentif et de ne pas passer à côté d'une chose importante qui pourrait vous bloquer ensuite. Petit malus pour la "récolte" de minerais qui prend parfois trop de temps si vous cherchez à construire une base correcte, mais c'est une question vite résolue lorsque vous disposez du prawn et du cyclops. Après tout, ils ont été conçus pour ça.
La durée de vie est exceptionnelle pour un jeu vendu 20 euros. La richesse du scénario, pratiquement invisible durant les premières minutes, vous pousse à aller plus loin, à toujours chercher la progression, surtout qu'il ne s'agit pas juste de bêtement survivre : votre avatar DOIT partir et il devra atteindre des objectifs spécifiques pour y parvenir et percer de nombreux secrets... Personnellement, j'y ai passé plus de 60 heures, mais je sais qu'on peut le finir en 40. Un très bon investissement.
Conclusion :
Subnautica a été une énorme surprise pour moi, notamment parce que je n'en attendais pas grand chose au début. Chaque fois qu'on pense avoir compris comment le jeu fonctionne durant les premières heures, il vous prend au dépourvu en modifiant votre vision des choses. Chaque fois qu'on pense être coincé, c'est qu'on n'avait pas assez fait attention aux informations obtenues, qu'on avait oublié que le jeu n'est pas un tunnel et qu'il faut utiliser sa cervelle. C'est au joueur de trouver comment avancer, même si la solution n'est jamais bien loin (enfin au sens figuré) . Il en ressort une impression de merveilleux qui n'enlève rien à l'atmosphère inquiétante de ce monde où vous êtes complètement isolé, sans parler des décors sombres ou des petits moments de flippe en frôlant un faucheur ou entendant le hurlement d'un empereur sans parvenir à le localiser. Chaque nouveau biome est l'occasion de découvrir la beauté de ce monde étrange comme de serrer les fesses à l'idée de croiser un monstre inconnu. Toujours quelque chose à faire, toujours sur ses gardes, toujours attentif au moindre détail pour découvrir ce qui est arrivé aux autres, qu'il s'agisse de votre équipage ou des précédents visiteurs, le joueur doit vivre cette aventure à fond pour progresser. Je déconseille d'ailleurs fortement de faire une grosse pause pour s'y remettre quelques semaines/mois plus tard. Subnautica n'est pas à proprement parler difficile, mais il est exigeant et il faudra sans doute recommencer à zéro pour ne pas se retrouver perdu en revenant. Avec un scénario original et profond, qui exige que le joueur s'investisse pour comprendre ce qu'il se passe afin de progresser, sa narration sans dialogue et ses possibilités de constructions originales, Subnautica réveille le genre et le redéfinit, à tel point que j'ai envie de parler de Subnautica-like pour tous les autres jeux d'exploration/survie. Le seul gros malus est ce clipping abusif qui gâche l'ambiance lorsqu'on approche d'une zone ou la végétation apparaît avec plusieurs secondes de retard, mais à ce prix-là, c'est pardonnable au regard de la qualité du reste du titre. Je ne dis pas souvent ça, mais vivement le 2. (en alpha pour l'instant)1 personne a trouvé cette critique utile. - Afficher les critiques suivantes