Critiques et tests

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  • 17/01/2016
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par sabaton
    L'Aube des aigles, c'est un jeu via navigateurs, d'avion, de tank, de navire.
    Mais attention, ce n'est pas World of Machin, War Thunder ou Steel Oceans. C'est un jeu de stratégie avec de grandes options tactiques.

    Les joueurs y incarnent des personnages qui évolueront au cours du jeu (caractéristiques, compétences, spécialisations, grades, réputation) .
    Mais attention, ce n'est ni un JdR, ni un MMORPG, ce n'est donc pas la partie centrale du jeu.

    Le jeu reprend le thème de la seconde guerre mondiale. Le matériel est historique et évolue au cours du jeu. Les alliances respectent le cours de l'histoire. Mais le cheminement de la guerre et des batailles dépendra des choix des joueurs et de leur capacités à communiquer et se coordonner entre eux. Ce n'est donc pas un jeu solo où l'on joue dans son coin pour "killer" ou "scorer".

    L'Aube des Aigles est un jeu de stratégie multijoueur. Un MoW, pour Multiplayer Online Wargamme

    La richesse du jeu, c'est sa documentation. Le matériel y est décrit avec soin et précision. Le joueur a accès à un large choix de matériel et chaque nation à ses propres véhicules. C'est le jeu qui propose je pense le plus de matériel possible
    Les options de jeu sont nombreuses et il faudrait un livret pour les décrire toute.

    C'est ce qui en fait aussi son défaut. Le temps d'apprentissage est long et la formation n'est pas forcement progressive. Le joueur est vite mis dans le bain et peut se retrouver très vite perdu sous la masse d'informations à retenir et les importants choix d'actions possibles. D'autant que selon le type de personnage (pilote ou officier) , certaines notions n'ont pas la même importance (XP, Moral, échelle des valeurs, coûts des actions) . Heureusement la communauté est présente et aide les nouveaux a appréhender le jeu. Cela compense en effet les règles peu centralisées et dispersées. Mais l'aide de jeu en ligne existe et permet quand même d'appréhender un concept et de s'en sortir.

    L'ambiance est détendue. La communication se fait par forum et un serveur Mumble. Le roleplay existe mais ne représente pas une facette importante du jeu, tout comme l'animation du site. La documentation photographique est aussi un point fort du jeu et permet de créer une ambiance historique malgré l'absence de technologie 3D et de vidéo HD

    Pour conclure, l'Aube des Aigles est un jeu complet et détaillé qui demande du temps et de l'investissement et qui n'avance pas si les joueurs ne prennent pas d'initiatives. Mais chacun peut trouver sa place en fonction de ses attentes et ses capacités d'implication et de connexion.
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 15/12/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    0 personne sur 5 a trouvé cette critique utile.
    Par Gwerang
    Voilà un jeu qui pourrait être intéressant, avec une grande complexité.

    J'ai donc testé le nouveau serveur qui vient d'ouvrir.

    J'ai tout d'abord apprécié les multiples possibilités du jeu.

    Cependant un jeu est ce qu'en font les joueurs et là franchement, après avoir joué à des dizaines de jeux, je crois bien que c'est la communauté de joueurs la plus pourrie que j'ai jamais vue :

    - Une dizaine de no life qui se la pètent et se croient tout permis car ils sont plus anciens sur le jeu
    - Quelques centaines d'autres joueurs tout au plus qui jouent plus ou moins, si bien qu'il n'y a quasiment pas de combats après plusieurs mois d'ouverture du serveur
    - Un mépris des nouveaux joueurs (vous savez... les noobs)
    - Un jeu de guerre de factions où se tirent les pattes entre elles... c'est tellement plus facile de piller son voisin (allié) que d'aller attaquer les autres factions
    - Le jeu est très complexe et donc mériterait que les anciens joueurs multiplient les tuto pour y voir clair, mais comme le savoir c'est le pouvoir, à part quelques tentatives sur certains points techniques, aucun tuto n'explique le fond véritable du jeu, les objectifs à atteindre, les modèles de développement... Certes les joueurs répondent plus ou moins aux questions posées, mais de manière minimale, en se gardant bien de tout dire.

    Alors un bon conseil, passez votre chemin, c'est malheureux pour le développeur qui semble se donner du mal pour faire quelque-chose de bien, mais il a récolté une bande de bien mauvais joueurs qui pourrissent son jeu.
    0 personne a trouvé cette critique utile.
  • 28/11/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Par Elza
    Franchement, ce jeu est vraiment sympa. Le système d'alliances avec les seigneurs et les vassaux est original par rapport aux autres jeux que je connais. D'habitude, c'est plus des guildes avec des joueurs tous à égalité, alors que là, certains protègent les autres, et on peut monter dans la hiérarchie pour devenir baron, conte, marquis... 

    Quand on est nouveau joueur, on est vite contacté par les anciens, et on peut facilement s'intégrer dans une faction parce que les suzerains peuvent appeler les armées de leurs vassaux pour faire des attaques groupées. Donc on peut participer à des combats même si on joue depuis pas longtemps. Et puis il y a un système qui empêche les forts d'attaquer les faibles, ils perdent des points d'honneur donc ils n'ont aucun intérêt à faire ça.

    En plus, la communauté peut participer au débats pour faire évoluer le jeu, il y a un forum avec des discussions où tout le monde peut participer. Et il y a des events assez fun. Par exemple, le royaume se fait envahir par des barbares et il faut défendre le royaume...
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 27/11/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    7 personnes sur 7 ont trouvé cette critique utile.
    Par Spleen78
    Je suis un grand fan d'Okord, jeu qui se rapproche le plus de ce que je cherche :
    - jeu médiéval 100 % gratuit et sans "pay to win"
    - jeu de stratégie
    - mise en place d'une vassalité réaliste liant les joueurs, et de titres de noblesse historique (avec émergence de maisons, etc.)

    Le jeu est très évolutif et les admins mettent en place régulièrement des évolutions, proposées par les joueurs, permettant au jeu d'avancer.
    Quelques exemples d'évo :
    - enrichissement du Background, avec la mise en ligne d’une Encyclopédie. Celle-ci permet de favoriser un RolePlay plus immersif
    - enrichissement du gameplay : mise en place des provinces et des forteresses, puis des tournois, l’agrandissement progressif de la carte, ...
    - quêtes proposées au joueur par une équipe de MJ, permettant de renouveler le plaisir du jeu et d’offrir sans cesse de nouveaux défis aux joueurs les plus anciens.
    - un ajustement au quotidien du gameplay et des règles du jeu, pour permettre un subtil équilibre d’éclore et de peaufiner les techniques de guerre.

    Bref, j'aime beaucoup !
    Un petit jeu sympa à découvrir.
    7 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 19/11/2015
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    5 personnes sur 7 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Eolric Eolric
    Étant donné que le jeu est encore relativement peu connu, je vais commencer par le présenter. Creativerse est un jeu d'aventure et de construction sandbox dans un monde cubique. L'essentiel du gameplay repose sur le minage et la fabrication de ressources et d'équipement, l'exploration et la construction. Il est encore en early access sur Steam mais il est disponible gratuitement depuis le 11 novembre.

    Pour le moment, j'ai joué un peu plus de 10 heures et je trouve ce jeu vraiment bon, surtout si on le compare à Minecraft dont il s'est inspiré. La première différence frappante est que Creativerse est bien plus beau que Minecraft même avec des textures packs et des shaders. Ensuite, le monde de Creativerse est très riche, il y a quatre couches souterraines et 13 biomes différents, chacun constitué intégralement (ou presque)  de blocs et de variantes de mobs qu'on ne peut pas trouver ailleurs. 

    Concernant les mobs, il y en a une douzaine qui sont clairement différents + des variantes pour lesquelles il n'y a que la couleur et la puissance qui changent, et qui porte le nombre de mobs à 30 environ. Contrairement à Minecraft,  il est aussi possible de fabriquer des tables, des chaises, de belles fenêtres et des blocs de toiture, et pleins d'autres choses de plusieurs modèles différents en fonction du matériau utilisé. On peut aussi crafter des téléporteurs, et comme pour les coffres, définir leur accès à soi-même uniquement, ou l'étendre à tout le monde, ou certains groupes de joueur seulement.

    Le gameplay est aussi très bon. Ici il n'y a qu'un seul outil pour récolter tous les types de blocs, au départ il est assez mauvais, mais au fur et à mesure de notre progression, on en craft des versions supérieures qui permettent de miner plus rapidement, et qui ne s'abiment plus lorsque l'on récolte des blocs comme le bois ou la terre. Les différentes couches de souterrain, et l'obligation d'y miner et de tuer quelques mobs avant de pouvoir passer à la couche suivante rendent l'exploration très intéressante. Et lorsqu'on a un stuff au niveau de la couche souterraine ou du biome dans lequel on se trouve, c'est assez difficile, les mobs sont assez résistants et puissants, et la barre de santé ne se régénère pas naturellement, il faut utiliser des potions ou se trouver une balise de soin (ou un équivalent) pour se soigner. Mais quand on meurt, le contenu de notre inventaire est placé dans un sac sur le lieu de notre mort qu'on peut ramasser par la suite donc il est assez facile de ne rien perdre. Il est aussi possible d'apprivoiser des mobs pour récupérer des loots toutes les 15 minutes. Le jeu est assez fluide. La vitesse de sprint est assez bonne, et on peut sauter de deux blocs de hauteur, dans l'ensemble,  le monde et notre personnage sont bien moins figés que dans Minecraft. Enfin, sur mes 10 heures de jeu, je n'ai été confronté qu'à un seul bug gênant qui m'a seulement fait perdre 10 minutes de jeu.

    Pour les joueurs de Minecraft,  la seule chose qu'il manque pour le moment c'est la redstone, mais apparemment, les développeurs sont déjà en train de travailler dessus pour l'ajouter prochainement. Ils ont dit aussi qu'ils allaient ajouter un support pour les mods à moyen terme.

    Il est impossible de jouer hors-ligne, et les serveurs sont mis à disposition des joueurs gratuitement. Pour limiter l'accès à son monde, il faut mettre un mot de passe.

    Le modèle économique est aussi très bon, le jeu est gratuit et dispose d'un cash shop dans lequel on peut acheter des recettes de craft de blocs (uniquement) décoratifs ou des plans de construction que je trouve vraiment inutiles personnellement (ça sert juste à "recopier" la construction de quelqu'un au final) .

    Il y a une semaine, je ne connaissais pas encore ce jeu, c'est donc une très bonne surprise. Il est bien meilleur que Minecraft sur presque tous les points et en plus il est gratuit et les mises à jour sont fréquentes. Je recommande donc à tous les joueurs qui apprécient ce genre de jeu de le tester.
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 20/11/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de AssassinA AssassinA
    Un MMORTS de science-fiction de qualité et passionnant entièrement gratuit, un vrai, pas un "browser game" et sa boutique payante, ça vous tente ?

    Avant la critique une petite présentation-rappel du jeu inspirée de la fiche disponible sur JOL.
    After Protocol naît en 2012, basé sur le code source de Beyond Protocol, le jeu de Dark Sky Entertainment, entreprise qui a fait faillite et publié le code source en 2011.
    C'est un jeu de stratégie spatiale en temps réel massivement multijoueur totalement gratuit et géré par un fan qui met son serveur à disposition. Le jeu est en anglais mais une partie du manuel en ligne est en français.

    Imaginez une galaxie regroupant des centaines de systèmes contenant chacun des dizaines de planètes, le tout en 3D complète. L'univers vit 24h/24, vos unités continuent d’exécuter les ordres, patrouilles, routes commerciales même quand vous êtes offline... Du commerce, de la diplomatie et "après le protocole" (ou avant) , la guerre... Dans l'espace, des portes quantiques s'ouvrent et des flottes franchissent les "Trous de Vers", les croiseurs s'affrontent et vomissent les unités d'assauts planétaires...

    Si vous avez connu l'excellent "Mankind", vous aurez une certaine impression de "déjà-vu" mais le jeu est plus profond (plus récent donc nettement plus beau) et permet de réelles tactiques de combat plutôt que de systématiques "boucheries massives" où le joueur lambda part perdant.

    Un jeu très profond qui s'articule autour de plusieurs axes (non exhaustif) :
    La construction de colonies, base de votre empire : vous devrez développer vos moyens de production et vos centres de recherche sur terre ferme et ensuite bâtir votre première station spatiale.
    Les flottes spatiales et d’assauts planétaires : dans After Protocol, vous avez de nombreux types de vaisseaux, du chasseur léger au cuirassé, en passant par les vaisseaux civils (transports, ingénieurs spatiaux) . C'est le joueur qui conçoit et produit ses propres modèles de vaisseaux (ses équipements, son blindages, les alliages qui composent ce blindage, etc.) .
    Le commerce, la diplomatie ou l’espionnage sont aussi des aspects importants du jeu, comme la recherche qui vous permet d'étendre les fonctionnalités de presque tous les éléments du jeu.

    Les points positifs :
    • Un vrai MMORTS de science-fiction totalement gratuit ;
    • Profond et très complet ;
    • Addictif et passionnant, permet beaucoup de liberté de gameplay / role-play, etc. ;
    • Un système de combat (entre autres) qui permet de développer de véritables tactiques / stratégies ;
    • Graphismes à la hauteur d'un SF et à l'échelle ;
    • Petite communauté mais très attentive aux nouveaux arrivants.

    Les points négatifs :
    • Difficile à prendre en main, revers des jeux 'très complets' ;
    • Le jeu est en anglais (mais une partie du manuel en ligne est en français) ;
    • Le nombre de joueurs actifs (novembre 2015) n'est pas assez important... mais plusieurs joueurs ont décidé de faire de la promo pour ce jeu passionnant et unique pour remédier à cela, d'où cette critique) ;
    • L'installation n'est pas toujours évidente (perso, aucun problème) mais ce tutoriel pourra vous aider en cas de problème : http://forums.jeuxonline.info/showthread.php ? t=1213894
    L'avantage étant que vous serez plus tranquilles pour démarrer, coloniser et bâtir les bases de votre empire avant que la foule, enfin informée, ne débarque en masse. Vous voilà prévenus !

    [...]
    Publié le 19/11/2015 15:40, modifié le 20/11/2015 18:53
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 02/10/2015
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Alors qu'est ce que Space Engineers ?
    Ce jeu, créé par Keen Software en septembre 2013 et arrivé sur Steam en octobre 2014, vous propose de jouer les spationautes.
    Il s'agit d'un jeu type bac à sable dans lequel vous allez pouvoir créer, comme bon vous semble, des vaisseaux petits ou gros, ainsi que des bases spatiales pour ensuite les utiliser en solo ou en multijoueurs.

    Le plus ? Les constructions se déforment et explosent ! La gestion des dégâts est vraiment bluffante (mes premières heures de jeu se sont bornées à me crasher sur les astéroïdes, ou à m'encastrer dans d'autres constructions pour le plaisir...) .
    Contrairement à Minecraft, Space Engineers est plus poussé graphiquement (il est d'ailleurs passé en Direct X11 dernièrement) . La gestion des lumières ainsi que les reflets métalliques est bien faite.
    Les joueurs débutants auront la joie de découvrir les scénarios mis en place récemment pour apprivoiser les différentes fonctions car ce jeu s'étoffe sans cesse jusqu'à devenir vraiment complexe par moment. Cependant, rien ne vous oblige à vous lancer dans toutes ces choses pour profiter du jeu. Certains se contenteront de créer des petits vaisseau pour jouer en PvP sur les serveurs, d'autres se lanceront dans des constructions pharaoniques en groupe ou en solo (Il y a d'ailleurs de nombreux vaisseaux disponibles sur le workshop de Steam dont certains sont vraiment magnifiques et très fonctionnels et complexes) .

    Ce jeu est en early access, ce qui veut dire qu'il n'est pas terminé mais déjà disponible sur Steam. Malgré tout, le jeu est déjà bien complet avec un mode créatif et simulation en solo et multijoueurs. Les développeurs sont très présents et des mises à jours tombent tous les jeudis soirs (prochainement, les planètes feront leurs apparition avec gravité et atmosphère pour certaines) , sans oublier les joueurs eux mêmes qui proposent de nombreux mods sur le workshop de Steam.

    Quels sont les différents modes ?
    Le mode créatif vous permet de créer sans aucune contrainte (pas de perte d'énergie de votre combinaison spatiale, ni de manque d'oxygène... et donc de mort) .
    Le mode simulation devient plus intéressant car votre combinaison va se décharger, ce qui vous obligera à surveiller votre jauge pour ne pas finir à la dérive dans l'espace. Parallèlement à cela, vous avez aussi la jauge d'oxygène à surveiller, sans quoi votre mort sera encore plus rapide...
    Pour finir, vous devrez faire attention à ne pas tomber de trop haut (lorsque vous serez dans une zone avec gravité) ou à foncer trop vite dans des obstacles (votre combi n'est pas antichoc...) . Ensuite, vous serez limité en port de charges, contrairement au mode créatif ou les blocs apparaîtront tout faits, et vous devrez utiliser les outils pour fabriquer vos blocs (ce qui pompera un peu plus votre réserve d'énergie) si toutefois vous avez les pièces détachées nécessaires.
    Si vous avez la fibre créative et aimez la SF, ce jeu vous conviendra surement.
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/09/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    Par Phyl
    Si vous en avez marre de vous faire bourrer la tronche et vous faire raser votre village parce que vous êtes parti en week-end, alors ce jeu est fait pour vous !   Vous développez votre région à votre rythme, en vous associant à d'autres joueurs ayant des "talents" complémentaires aux vôtres. Pas d'agressivité mais une entre-aide chaleureuse entre tous les joueurs de BSQ (j'en suis la preuve vivante ! ) . 
    La trame scénaristique est très agréable et se découvre petit à petit, des scénarios annexes parfois convergents permettent des possibilités d'évolutions multiples même si le but final reste le même : rejoindre une communauté, construire une caravelle pour avoir son ticket pour le 2e opus...

    Au-delà du scénario, c'est vraiment la conception du jeu qui détone : aucun intérêt à commettre des actions agressives sur les autres joueurs et leurs cités, pas d'extension de territoires ou de guerres. Pour avancer, il vaut mieux faire du rôle-play avec les autres joueurs, échanger, communiquer, donner... Les vieux joueurs (plus de 3 ans pour ceux qui ont commencé sur la version bêta) montrent qu'au-delà de l'originalité du scénario, c'est une belle expérience humaine que ce jeu, petite perle dans une ludothèque où il faut constamment écraser les autres...
  • 04/11/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    5 personnes sur 9 ont trouvé cette critique utile.
    Étant donné que les autres critiques font des présentations courtes du jeu, voici une présentation plus détaillée.
    Attention, pavé.

    PoE est un pur hack & slash, un Diablo II aussi libre que Diablo avec en plus une vraie résolution graphique adaptée aux machines récentes et un arbre de compétences à la Final Fantasy X. Le jeu est en 3D mais l'impossibilité de changer l'axe de vision donne le sentiment que cette 3D est sous exploitée.
    Il se joue en ligne sur des serveurs hébergés chez l'éditeur. Le client local est de taille raisonnable mais souffre encore, mi-2015, de désynchronisations intempestives qui peuvent s'avérer gênantes en cas de rencontres tendues. L'éditeur travaille dessus et a récemment sorti un correctif pour tenter d'améliorer les choses (peut mieux faire) .
    A propos de l'éditeur justement. Grinding Gear Games est une petite équipe néo-zélandaise et semble tenir à garder un modèle économique Free to Play. Les objets disponibles en boutique sont essentiellement cosmétiques. Toutefois, les quatre onglets du coffre de base s’avéreront très vite insuffisants et il faudra rapidement songer à en acheter six de plus (pour 15-20 €) . Mais des promos sont régulièrement disponibles. Compter deux à trois mois au maximum pour revoir une promo sur le coffre. Ces promos changent quotidiennement, ce qui permet d'avoir un turn over de propositions rapides. Remis en perspective, ce n'est pas cher payé pour un jeu de qualité.

    Compétences
    PoE propose un système de compétences intéressant : l'arbre de compétences (similaire à FFX) ne donne pas des pouvoirs supplémentaires mais des bonus sur ces pouvoirs ou les caractéristiques du personnage (dommage des armes, des pouvoirs, caractéristiques, points de vie, de mana, bonus pour les minions, armure / esquive / bouclier énergétique, etc.) .
    Qui plus est, tout au long de la campagne, on peut accumuler un peu plus d'une vingtaine de points qui permettent de réattribuer différemment autant de compétences.

    Pouvoirs
    Les pouvoirs du personnage ne sont pas dépendants de l'arbre de compétences mais de gemmes qui peuvent être installées sur les pièces de l'équipent. Ces gemmes gagnent de l'xp et montent en niveau en parallèle du personnage (sans ralentir sa propre progression) . Certaines gemmes peuvent apporter un bonus supplémentaire à d'autres gemmes, ainsi, il est possible (et même recommandé) de combiner plusieurs gemmes pour obtenir un effet plus puissant.
    En combinant plusieurs pouvoirs (par exemple une attaque de zone, une attaque puissante à cible unique et une aura de défense ou un pouvoir de fuite) , on obtient un personnage viable qui peut faire face aux principales situations de jeu. Le nombre de raccourcis pour activer un pouvoir est restreint (cinq touches de clavier et les boutons de la souris) , ce qui limite le nombre de pouvoirs que peut utiliser un personnage. Par contre, il est facile et rapide d'échanger des gemmes sur l'équipement et donc d'adapter ses pouvoirs en fonction des cibles.

    Équipement
    Le jeu propose un système d'équipement très proche de Diablo (casque, armure, gants, bottes, main primaire, main secondaire, ceinture, amulette, deux bagues) . Même le système d'armes principales et alternatives que l'on bascule avec Tab est repris.
    Toute pièce d'équipement peut être normale, magique, rare ou unique (pas de sets comme dans Diablo) . Le système de préfixes et de suffixes qui détermine les effets des objets est également repris.
    La grande différence repose sur les emplacements pour les gemmes de pouvoirs et surtout les potions qui ne sont pas consommées mais disposent de charges qui sont restaurées au fur et à mesure que l'on élimine des mobs.

    Craft et trading
    Il n'y a pas d'or dans PoE. La monnaie d'échange de base avec les PNJ sont les parchemins de téléportation et d'identification. Il existe également des orbes aux pouvoirs variés : rendre un objet magique, relancer les valeurs numériques d'un objet, améliorer la qualité d'un objet, changer aléatoirement les effets d'un objets ou même dupliquer un objet pour l'une des plus rares. Certaines de ces orbes (que l'on appelle currency) sont recherchées en craft et servent de monnaie d’échange pour les transactions entre joueurs.
    Il est possible d'ajouter des effets à un objet, par exemple ajouter de la vie ou de la résistance à un élément. A haut niveau, il est même possible de fabriquer une pièce d'équipement de toute pièce.
    Les échanges entre joueurs sont possibles via des canaux dédiés et quelques outils hors jeu développés par des fans. Il n'y a ni «  hôtel des ventes  » ni rien d'équivalent intégré au jeu.

    La cachette personnelle (hideout)
    Au fur et à mesure que l'on explore l'univers, on peut rencontrer des masters. Ces maîtres artisans proposent des missions quotidiennes qui permettent d'accumuler des points de réputation avec eux. Ces points permettent d'accéder à une zone personnelle qu'il est possible de personnaliser. Les meubles sont achetés avec la réputation envers chaque maître. C'est purement cosmétique mais il y a moyen de fabriquer un repaire plutôt sympathique. Le principal intérêt, reste toutefois la possibilité de débloquer les "tables d'atelier" utiles pour le craft évoqué dans le chapitre précédent et un accès direct à un téléporteur qui permet d'accéder aux cartes de haut niveau.

    Les niveaux
    Le jeu compte une histoire principale en quatre actes. On atteint la fin du quatrième acte vers le niveau 40 environ.
    Puis on a la possibilité de recommencer à un niveau de difficulté supérieur (Cruel) qui nous fait atteindre le niveau 60 environ.
    Puis encore une fois (Sans merci) jusqu'au niveau 70 environ.
    Au-delà, le jeu propose un système de cartes indépendantes. Les cartes vont du niveau 68 au 82 mais comme tous les objets, il est possible de les améliorer (magique, rare, unique et qualité) ce qui augmente drastiquement leur difficulté (et la qualité et/ou quantité des loots au passage) .
    Un personnage peut monter jusqu'au niveau 100 mais la courbe de progression subit un sacré ralentissement autour du niveau 80 (voir bien avant pour un personnage bancal) .
    La mort est pénalisante en difficulté "cruel" (perte de 5  % de l'xp du niveau en cours à chaque mort) et en sans merci (10 % ) . Une astuce : si vous avez du mal à passer un boss, allez lui rendre une petite visite juste après avoir passé un niveau. Il n'est pas possible de perdre un niveau, vous pourrez alors passer ce boss par la force brute en mourant à répétition. Ce n'est pas glorieux, mais ça passe. Attention toutefois, si vous avez beaucoup de mal à passer un boss de fin de niveau, il est probable qu'il faille revoir votre personnage. 

    Les monstres
    Les monstres reprennent le même code couleurs que les objets : blanc/gris = trash mob ou objets communs, bleu = objets magiques ou mobs plus costauds, jaune = boss ou objets rares. Les formes, les attaques et les pouvoirs sont assez variés. En général, ils utilisent des pouvoirs qui sont également disponibles aux joueurs (gemmes) .

    Les ligues
    PoE propose plusieurs modes de jeu qui sont appelés ligues.
    La ligue Standard, qui comme son nom l'indique, n'a rien de spécial.
    Et les ligues temporaires qui durent quelques mois (3 ? ) et apportent quelques éléments de gameplay supplémentaires (et dont le détail est disponible ici) .
    Ces deux types de ligues sont disponibles en mode hard core : quand votre personnage meurt, il est automatiquement transféré dans la ligue soft core équivalente (standard ou temporaire) .

    Voilà, c'est une vision assez détaillée du jeu mais il n'est pas exempt de défauts.

    Quelques remarques personnelles complémentaires :

    - Le jeu est (à mon goût) trop basé sur le grind et la frustration. Les drops d'items sont globalement insuffisants pour jouer confortablement dans une zone de son niveau. A niveau du personnage et équipement égal à la zone, le jeu reste assez tendu, surtout sur les boss et les gros packs de monstres spéciaux (bleu) . Les drops sont par définition de niveau égal à la zone. Malheureusement quand on est d'un niveau supérieur à la zone, les drops baissent en qualité. On se retrouve ainsi enfermé dans un cercle vicieux : niveau trop haut, moins de drops de qualité, matos de merde, plus de difficultés pour jouer, farmer de l'xp pour monter de niveau, etc.
    Le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux est d'acheter du matos à d'autres joueurs. Mais pour cela il faut farmer des currency...
    A terme, cette frustration générée par la rareté des «  bons  » items a un effet très négatif sur la durée d'adhésion au jeu. Il semblerait que beaucoup de joueurs ne restent par sur PoE à cause de cela.
    Soyez donc prévenus : PoE est un pur jeu de grind.

    - PoE ne propose rien d'autre que des channels dédiés et une fenêtre d’échanges directs de perso à perso pour le trade. C'est très léger mais il existe des alternatives sur le forum et des outils de recherches hors jeu (non contrôlés par l'éditeur) .
    Mais au final, l'échange se fera toujours de joueur à joueur en live.

    - Il est très facile de foirer un personnage : en faisant des mauvais choix de pouvoirs ou de compétences essentiellement. Partez du principe que votre premier perso sera très probablement foiré, qu'il n'atteindra peut-être jamais le dernier Boss de l'acte 4 en mode "sans merci". Ces défauts ne seront révélés que vers le niveau 60. Il faut savoir qu'à partir des cartes 70+, le niveau de difficulté monte très vite. Et ce n'est qu'en optimisant toujours plus son personnage que l'on pourra atteindre et nettoyer les plus grosses cartes et leurs boss high end.
    PoE est un jeu de personnages jetables : quand il atteint son plafond, on peut ajuster quelques trucs mais après il faut en recommencer un nouveau pour le refaire en mieux.
    Le forum officiel regorge de modèles à suivre proposés par les autres joueurs. Malheureusement, ces modèles utilisent souvent du matos de ouf. D'où la frustration évoquée plus haut.

    - Le jeu est original et addictif. La campagne principale dure longtemps. Du moins la première fois. Pour les personnages suivants, la découverte est passée et on rush un peu plus.
    Le scénario est dirigiste (time line unique) , avec finalement assez peu de quêtes optionnelles. Mais l'histoire est globalement bien faite et les environnements et les monstres sont suffisamment variés. Certains lui reprochent tout de même une trop forte proportion de zones très sombres. On a le droit à du gore soft : juste quelques sprotchs et quelques éclaboussures rouges. Rien de bien méchant.

    Le mot de la fin
    Voilà, c'est tout pour l'instant (et c'est bien assez) .
    J'éditerais cette critique si de nouveaux points d'importance me reviennent en tête. En attendant, il est 2h du mat, c'est l'heure d'aller farm... heuu, d'aller se coucher. ; )
    EDIT 1 : évaluation détaillée et ajout du paragraphe sur le hideout.
    Publié le 16/09/2015 02:10, modifié le 04/11/2015 13:00
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 10/09/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    2 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Evoland était un jeu issue d'une game jam portant sur le thème de l'évolution dont le principe était qu'au fil de l'aventure, le joueur débloquait de nouvelles évolutions pour le titre, le faisant progresser à travers l'histoire du jeu vidéo : améliorations de graphismes ou de gameplay, ces éléments permettaient d'améliorer l'expérience de jeu ou de pouvoir débloquer le personnage dans sa progression.
    D'abord développé en 48h et distribué gratuitement, il a été étoffé afin d'être commercialisé. Cependant, la critique de la durée restait très présente.
    Forts de leur expérience, ces développeurs proposent désormais Evoland 2 qui se veut la suite de leur série (les histoires ne présentent aucun lien) .

    Après avoir terminé Evoland 2 (87 % des objets collectés) , je ne peux pas nier que la durée de vie est là (21h de jeu, encore pas mal d'objets "collectionnerables" à obtenir, dont certains en relevant des défis demandant du temps et des efforts) . Cependant la notion d'évolution a totalement disparu et les éléments qu'on peut désigner comme relatifs à l'histoire du jeu vidéo ne sont pas justifiés par aucun élément.
    Le jeu débute par une phase qui demande de se déplacer dans les quatre directions, celles-ci étant bloquées au préalable, rappelant le début du 1 mais donnant le simple sentiment de n'importe quel tuto et l'annonce faite dans le premier opus que le jeu sera la quête de ces évolutions. Passé le tuto, on n'aura plus que deux évolutions permanentes : l'obtention d'un allié qui permettra d'avoir une attaque chargée façon Secret of Mana et l'obtention de la Gravité qui permettra d'avoir des phases comme celles vues de côté de Link's Awakening (et d'autres jeux, mais c'est celui auquel j'ai pensé avec les graphismes de ce moment là) .
    A noter que la Gravité prend la forme d'une pomme dans l'inventaire qui n'a strictement aucun intérêt ni justification.
    Le jeu sera au final du début à la fin le même A-RPG entrecoupé de mini-jeux proposant temporairement des gameplay différents.

    Un autre élément qui pourra faire dire à certains qu'il y a évolution est la modification de graphismes.
    Au cours du jeu, on est amené à voyager à travers différentes époques. Chaque époque est liée à une apparence graphique différente (950: 8 bits, 999: 16 bits, 1050: 3D moderne) . L'idée est amusante au départ mais n'a finalement aucune justification et n'a qu'une seule utilisation au niveau du gameplay : un arbrisseau en 16 bits pourra être un arbrisseau sans branche en 8 bits qu'on pourra casser pour faire une plateforme (utilisée trois fois dans le jeu) .

    La dimension "évolution" de Evoland 2 est anecdotique et quelques touches sont présentes pour justifier une continuité.
    Evoland 2 reste cependant un hommage à l'histoire du jeu vidéo, non pas en retraçant son évolution comme dans le 1, mais en proposant un mash up de la culture japonaise, essentiellement leurs jeux vidéo mais pas que.

    Comme dit précédemment, le coeur d'Evoland 2 se veut être un A-RPG. Cependant, il réussit très bien sa dimension Action-Aventure (pas mal d'énigmes, de style classique, mais réussies) et rate sa dimension RPG. Le héros gagne de l'expérience, prend des niveaux, augmente ses stats, met divers équipements, etc. mais affronte toujours les mêmes ennemis (toujours plus puissants) , avec un éventuel color-swap, annulant tout éventuel sentiment de progression. La sur-couche RPG n'apporte donc pas grand-chose en soi (elle importe finalement surtout lorsqu'on passe en phase de mini jeu) .
    En rentrant dans certaines zones (uniquement en 8 et 16 bits) , on passera en mode "vue de côté", permettant d'apporter une forte dimension plateforme (même si le combat reste présent, l'épée gagnant une attaque d'onde à distance) . C'est une phase globalement réussie mais qui peut rapidement devenir exigeante. Je pense notamment à une phase d'ascension du Mont Alpha qui arrive relativement tôt dans le jeu et qui demandera pas mal d'adresse pour la traverser et même de la mémoire puisqu'il y aura une salle avec des plateformes qui apparaissent et disparaissent cycliquement et qui demandera de connaître la salle par coeur pour la traverser.
    Cette phase a été suivie par ce qui me semble être les deux premiers "mini jeux" (je ne crois pas qu'il y en ait eu avant) . J'appelle ça (abusivement) des mini-jeux car ce sont des phases qui viennent ponctuer la progression avec un gameplay totalement différent et qu'on ne recroisera plus ensuite. Les deux premiers sont une phase de "shoot em up" et une de "vs fighting". Les mini-jeux sont introduits par une simple banderole illustrant le genre que l'on va pratiquer, aucune explication du genre ni des touches. Ce sont des phases obligatoires et avec une difficulté (et une durée)  mal équilibrée (s) (parfois couplées à une maniabilité pas géniale) .
    A noter que certains mini jeux sont basés majoritairement sur la chance (je pense au Candy Crush mais aussi au Game of Cards qui a la décence de n'être qu'optionnel) .

    C'est donc un jeu qui a pas mal de bonnes choses mais qui aurait mérité plus de play tests, avec un panel plus large, afin d'améliorer l'information (un petit écran d'introduction pour expliquer le genre et les touches aurait été un gros plus) et la progression de la difficulté et du rythme.
    Ce n'est pas un jeu à mettre dans les mains d'un novice mais s'adresse exclusivement aux joueurs qui connaissent déjà tous les genres qu'ils vont rencontrer au cours de l'aventure.

    Niveau technique, le jeu souffre de pas mal de bugs qui devraient être corrigés au fil de son exploitation. J'ai eu pas mal de problèmes de hitbox, quelques endroits qui n'étaient pas fini et également pas mal de crashs.
    J'ai aussi rencontré divers problèmes dus au fait que je joue avec un écran 21:9 (dans l'état actuel, le 100 % est impossible avec un tel écran) .
    Le jeu souffre aussi du mapping. Les mapping par défaut du clavier ou de la manette sont inconnus. On peut les remapper (mais aucune information visible non plus) . Par défaut, la manette utilise le joystick, les gachettes du haut et les boutons A et X. Le B marche pour certaines choses comme le X mais pas tout. La croix ne sert à rien. En général, ce n'est pas gênant. Mais ça peut le devenir sur certains mini jeux  (et aussi dans le menu avec la sensibilité du joystick) .
    Dernier point sur la technique, le réglage du son et de la musique se réinitialise chaque fois qu'on lance le jeu (au maximum) . C'est surtout gênant pour la musique qui devient très vite répétitive (je n'ai jamais coupé la musique d'un jeu aussi rapidement) .


    En résumé, le jeu propose une expérience assez plaisante (bien que plutôt classique dans son histoire) troquant l'aspect évolution du 1 pour le remplacer par un fort aspect mash-up, permettant de ponctuer l'aventure de nombreux mini jeux aux gameplays différents et de nombreux clins d'oeil. Le jeu souffre cependant d'une réalisation parfois approximative ayant pour principal impact que le jeu s'adressera à un public plus restreint que ce qu'il aurait pu être.
    Evoland 2 reste une expérience plutôt positive (je suis allé jusqu'au bout du titre)  même si je m'attarde dans ce billet quasi-exclusivement sur les aspects négatifs  (avec un point retiré sur la note finale pour les bugs trop présents) .
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 14/08/2015
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Par Areon
    Salut a tous,

    Tree of Life est un MMO, sandbox dans un univers médiéval essentiellement basé sur le craft et la construction (et le farm des compos) , et la finalité reste le PVP qui est présent mais qui reste bien ciblé sur du guilde vs guilde (bien que le PvP soit sauvage)

    il est actuellement en accès anticipé et je dois dire que pour un early acces, il est plutôt bien fini, les bugs sont corrigés au fur et à mesure (peu nombreux) et il y a un rajout de contenu régulier.

    Uniquement accessible via la plateforme STEAM, il coûte 20€ et ne nécessite pas d'abonnement.

    Il y a trois serveurs (un par continent, Asie, US, Europe) , donc attendez-vous à croiser des russes, allemands et autres européens. Mais rassurez-vous, la communauté française n'est pas en reste.

    Après 440 heures de jeu, je peux dire que le jeu est très fun et convient à tout type de joueurs (PvE, PvP, HC ou casu) , la carte est assez grande et elle grandira encore dans l'avenir (quatre fois plus grande d’après les développeurs).

    Les graphismes peuvent paraître "enfantins" mais on passe vite à autre chose car le gameplay reste le plus important.

    Donc pour les amoureux du craft, pour ceux qui veulent se construire un château imprenable, pour les combattant/voleur en herbes... essayez-le !
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 13/08/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    1 personne sur 2 a trouvé cette critique utile.
    Par Shinmodal
    Un jeu addictif, doté de tout ce qui fait un grand jeu :

    - Une communauté active et soudée.
    Aucun jeune arrivé ne sera laissé pour compte. Dès l’inscription, une prise en charge est établie avec l'aide et le soutien d'anciens ; si le besoin s'en fait sentir.

    - Une team d'admin présente et à l’écoute.
    Codeurs et modérateurs sont toujours disponibles et motivés, dédiés à l’amélioration constante du jeu et de son contenu. Toujours dans le sens du joueur qui est tout le temps intégré aux modifications que le jeu subit.

    - Un jeu qui évolue constamment tant graphiquement que dans son gameplay.
    Comme dit plus haut, jamais de régression, toujours des améliorations, que les joueurs soutiennent en ayant la possibilité de proposer du contenu, que ce soit en modification de talents ou en écriture de quêtes.

    - Un contenu incroyable, un jeu infini.
    Des quêtes par milliers comme s'il en pleuvait. Certaines tragiques, d'autres amusantes. Toujours écrites avec un soin particuliers, toujours contenant une perle de dérision et de second degré.
    Des donjons, multiples et incroyables. Du vaisseau échoué à la grotte profonde, en passant par un temple maya maudit et des manoirs hantés...
    Une variété fantastique qui réjouira le quêteur fou, l'aventurier cartographe.

    - Un jeu autant PvE que PvP
    Pour le PvE, quêtes et donjons. Pour le PvP, pillage de ville, prise d'avant-postes, duels et combats de groupe... Guerre !
    En équipe ou en solitaire, il y a de quoi faire selon vos talents.
    Passer furtivement chez l'ennemi pour les dépouiller en voleur, faire le ménage dans une ville attaquée grâce à ses tirs bien placés, soutenir l'effort de guerre en soignant pour le médecin, ou en protégeant un bretteur en tant que garde du corps. Partir seul à l'assaut d'un groupe en tant que duelliste...
    Des myriades de possibilités de combats, d'attaques ou de défenses !

    - Du RP, du RP et encore du RP !
    Que l'on soit quêteur PvE, ou propre à l'action PvP, le jeu ne peut se passer du roleplay et de l'interaction entre joueurs.
    Chaque action peut être ponctuée d’interactions via l'interface du jeu en direct ou en différée.
    Ne cherchez plus, trouvez ici le mix parfait entre le jeu d'action et de RP !

    Bref un jeu complet, infini de possibilités, jouable 5 minutes ou 10 heures par jour.
    Mais ne vous y trompez pas ! Essayez, immergez-vous... vous l'adopterez !
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 26/06/2015
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    8 personnes sur 13 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Darmina Darmina
    Les débuts de l'alpha ont été assez chaotiques, avec notamment un grand manque d'optimisation qui rendait le jeu tout juste jouable sur les PC de dernière génération. Mais les devs ont travaillé d'arrache-pieds et désormais ARK tourne sur la plupart des configurations. Il faut d'ailleurs signaler que les patchs s'enchaînent au rythme d'1 ou 2 par jour, que les développeurs sont très réactifs et répondent fréquemment aux questions des joueurs sur le forum officiel.  

    Pour résumer, Ark, est un jeu de survie mélangé à Minecraft et H1Z1, le premier pour sa capacité à construire de nombreux bâtiments ou objets et la collecte de ressources, le second pour son PvP (les tricheurs en moins).  

    On commence l'aventure sur une plage presque nu (e) et le premier objectif sera de fabriquer une hache pour récolter des ressources, trouver des baies pour se nourrir, créer un feu pour se réchauffer. Car on peut mourir de dizaines de façons sur Ark ; de froid, de déshydratation, d'empoisonnement et bien sûr de mort violente. La faune est loin d'être amicale, de nombreux prédateurs sont prêts à vous transformer en hors-d'oeuvre. Actuellement une soixantaine d'animaux sont intégrés, et chaque semaine en voit de nouveaux arriver. On peut en dompter la plupart (même le fameux T Rex) , les utiliser comme monture, mais cela demandera pas mal de courage et de matériaux. A noter que les dinosaures sont devenus bien plus agressifs depuis le dernier patch, font plus de dégâts et attaquent désormais correctement (beaucoup étaient domptables grâce à des bugs de collision contre les arbres ou rochers).  

    Chaque fois que votre personnage passe un niveau, il débloque des recettes de craft (qui remplacent l'arbre de talents habituel des MMO) et peut augmenter certaines caractéristiques comme la stamina (pour courir et nager plus vite et plus longtemps) , les HP, les dégâts en mêlée, etc. Vous commencerez, par exemple, à construire une simple hutte en feuillage pour finalement créer plus tard un village avec des bâtiments en métal ou pierre. On peut créer plusieurs centaines d'objets dans le jeu, et l'architecte qui sommeille en vous passera des nuits blanches à créer son home sweet home. Certains joueurs ont même déjà réalisé des reproductions de monuments célèbres.  

    Je n'ai testé que le PvE mais sachez que si vous mourrez, vous repartirez de zéro, sans aucun inventaire, seul le niveau de votre personnage sera sauvegardé. Heureusement, on peut construire des coffres pour stocker ses fournitures et ainsi ne pas définitivement les perdre. Il existe toutefois des serveurs hardcore où la mort est définitive.  


    L'acquisition puis la gestion de vos dinosaures représente un jeu en soi : on les fait augmenter de niveau pour booster leurs caractéristiques en fonction de leur rôle (dégâts et HP pour les faire chasser, poids et stamina pour leur faire transporter des ressources etc. ) , on les nourrit régulièrement sous peine de les voir mourir, on peut même les laisser vagabonder dans la nature et se sustenter seuls, au risque malheureusement de les voir se faire tuer par d'autres animaux.  

    Il existe des lieux difficiles d'accès, faisant office de mini-instances, qui donnent la possibilité à des équipes de deux ou trois joueurs de récupérer des matériaux très rares, nécessaires pour le craft d'objets peu courants. On peut également régulièrement ouvrir des coffres qui popent aléatoirement sur la map (premier arrivé, premier servi) et qui donnent des objets ou des fournitures de grande qualité.  


    Intégrer une tribu (guilde) peut être un vrai avantage pour découvrir le jeu dans sa globalité, un joueur seul ne pouvant avoir accès à tous les crafts. De même, l'exploration de certaines régions est fortement déconseillée en solitaire.


    Très honnêtement, Ark vaut largement les 27 euros nécessaires à son achat, pour peu que l'on aime les jeux de survie, dont il est l'un des meilleurs représentants. En l'état actuel, il est déjà largement supérieur à H1Z1 ou Rust, pourtant sortis depuis de nombreux mois. Le jeu s'optimise au fil des patchs quotidiens, on peut y jouer en mode online ou solo (host local) , sur serveurs officiels ou privés.
    Publié le 26/06/2015 17:24, modifié le 26/06/2015 18:02
    8 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 11/06/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Je joue quasi-quotidiennement à la version bêta de BSQ1492 depuis deux ans. Ces deux années ont permis beaucoup d'évolutions et d'améliorations.
    Début mai, la saison 1 a été annoncée officiellement. On est vraiment très proche de l'ambiance d'un jeu de plateau : on lance des dés pour combattre des défis, on joue/choisit des cartes, on est plongé dans une ambiance graphique et littéraire très riche... ce jeu gagne vraiment à être connu. Les talents à développer permettent d'accéder à un très grand nombre d'activités, et comme il est assez peu probable de développer tous les métiers, le rôle de la communauté devient primordial ; un apothicaire apporte ses potions au menuisier, qui produit des manches de fusil pour le forgeron qui termine les armes…

    La communauté est très sympa, le support très réactif et c'est un jeu vraiment gratuit (il y a des produits disponibles en vente pour permettent de jouer plus régulièrement). Les concepteurs nous ont promis d'enrichir encore les aventures en multipliant l'histoire de fond avec les pirates et les égyptiens et en ajoutant des mini-quêtes... Mais maintenant, ce qu'il manque vraiment, c'est un plus grand nombre de joueurs pour améliorer l'entraide entre les communautés !
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 09/06/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Bon comme promis, voici mon retour sur ce MMO contemplatif.

    Tout d'abord prenez en compte que ce jeu n'est pas fini. Pour moi il est entre l'alpha et la bêta. En tout cas il y a beaucoup à faire :

    Graphisme : c'est agréable je dirai même joli, cependant ça manque d'optimisation, certaines textures mettent plus de 10 secondes à s'afficher. Les décors ne sont pas très variés c'est souvent la jungle.

    Gameplay : c'est ennuyant, les déplacement n'ont absolument rien de ludique, c'est le même que ce qu'on pourrait trouver dans WoW et consort : pas d'inertie, d'accélération et de vitesse variable et pas de saut ou rebond avec les éléments du décors, il y a juste un sprint et c'est tout.  De temps en temps on a un truc à faire mais c'est si rare que le jeu ne parvient pas à nous tenir dans un quelconque intérêt.

    L'animation est très moyenne et subit un décalage de bien 5 à 10 secondes. Exemple, je fait avancer mon perso, pendant dix secondes il va se déplacer en restant debout comme s'il était en position stationnaire avant de se mouvoir comme s'il courrait. Et quand je cesse de me déplacer on va voir le personnage courir sur place pendant 10 secondes avant de prendre une position stationnaire.

    Personnalisation de l'avatar : néant, que des clones mais rassurez vous, on a pas l'impression d'être dans un monde de clone mais plutôt de jumeaux : durant toute ma période de jeu je n'ai croisé qu'un autre joueur...

    Interface : inexistante et très peu d'option, et on ne peut pas régler le zoom de la caméra.

    Social : et bien on aime ou on aime pas mais il n'y a pas de fenêtre de chat, impossible d'échanger avec les autre joueur que par le langage que vous apprendrez au cours du jeu, mais y aura pas de quoi faire une discussion complète. En tout cas vous aurez du mal à échanger une adresse Skype ! Bien sûr, pas d'AH et pas de groupe.

    Bref je suis pas sûre du tout qu'il vaut ses 25€, au pire faites un essai de moins de deux heures, et faites vous rembourser par Steam si le jeu vous déplait.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
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